Le psychologue et la législation en Psychiatrie Infanto-Juvénile et FPH
La législation et l'exercice de la psychologie dans la FPH
Bienvenue à tous !
Ce site a pour objectif de rassembler et de présenter des textes essentiellement juridiques auxquels référer notre pratique de psychologues, principalement en Psychiatrie Infanto-Juvénile parce que c'est dans ce domaine que j'exerce moi-même.
Il rassemble également, à titre d'information, des références juridiques qui n'ont a priori pas d'intérêt proprement clinique (exemples : taux de promotion hors classe, don de congés pour enfant malade, etc.).
Ainsi seront abordées les questions récurrentes sur le signalement (quand et comment signaler quoi à qui ?), celles sur le secret professionnel et le partage d'informations (en lien avec notre statut de non-professionnel de santé), celles qui touchent au thème de l'autorité parentale (un parent vient consulter pour son enfant en secret de l'autre parent...).
Sur la problématique des écrits du psychologue, quelques éléments sont destinés à alimenter votre réflexion.
Le sujet des réquisitions sera abordé également ainsi que le cadre légal de la saisie.
Je me suis aussi intéressé aux missions de l'hôpital.
Vous trouverez aussi de l'information sur les statuts du psychologue de la FPH et le titre de psychologue et de psychothérapeute.
Je me suis essayé à vous donner aussi des informations juridiques choisies et à définir les niveaux de responsabilité du psychologue hospitalier (pénale, civile, discipinaire).
Je fais part ici de mes recherches (temps FIR), de ce que j'ai appris au contact de mes collègues, dans le CMPEA où j'exerce, dans les formations professionnelles auxquelles j'ai participé, dans des actes de colloques que je me suis procuré, dans des contacts avec mes lecteurs et sur internet.
Ainsi, depuis 1996, date de ma prise de fonctions de psychologue dans un CMPEA (Centre de Guidance Infanto-Juvénile à l'époque), je cherche des textes pour mieux saisir les contours légaux qui encadrent l'exercice de ma profession au quotidien. Je les imprime, je les range, je les prête, on ne me les rend pas toujours ou les textes évoluent, changent, sont abrogés ou subissent encore d'autres traitements qui font que, régulièrement, il faut refaire les recherches.
En 2009, je me suis dit que, plutôt que de chercher pour moi tout seul ou pour une diffusion à mes seuls collègues, il serait opportun que tous profitent de mes recherches, de vous éviter de vous perdre dans les méandres de la "mondiale vaste toile" (www= the world wide web), d'où la création de ce site internet. J'en suis le premier utilisateur car loin s'en faut que j'aie l'intégralité de son contenu en mémoire.
Une critique à me faire serait que je m'attache uniquement à l'exercice de la profession de psychologue dans la FPH et plus particulièrement l'exercice en Psychiatrie Infanto-Juvénile. J'en conviens : c'est dommage. Ce pourrait être l'objet d'un travail ultérieur que de recenser les textes légaux et les pratiques qui régissent les autres champs d'exercice. Cependant, nombre des textes et des commentaires que je fais ici s'appliquent aussi aux autres secteurs d'exercice en psychiatrie et parfois même aux autres professionnels de l'hôpital (je pense notamment aux assistants sociaux et éducateurs en tant qu'ils ne sont pas professionnels de santé non plus).
Depuis 2014, je tiens à jour une revue des nouveaux textes qui concernent la profession de psychologue et que je publie dans les actualités du site, qui ne se limitent pas au seul exercice en psychiatrie infanto-juvénile.
Vous pourriez aussi objecter que mes informations ne sont pas toujours à jour. Je m'efforce d'y remédier dès que j'en ai connaissance. Si vous ne trouvez pas un texte ici ou que vous avez connaissance de la publication d'un nouveau texte de loi en rapport avec le domaine traité, je vous remercie de m'en aviser car mon site se construit en partie de cette manière.
Je commente les textes sur la base de mes expériences, ou bien sur la base de ce que j'entends en formation ou encore lorsque le commentaire est éprouvé par plusieurs autres avis. J'indique clairement lorsque l'information est à vérifier.
Je suis psychologue, pas juriste et quand bien même je serais juriste, d'autres juristes pourraient encore donner d'autres interprétations.
Ici, vous trouverez les textes de loi sur lesquels j'ai fondé ce que j'ai écrit : l'information est vérifiable.
Toutefois, au fil du temps, j'ai découvert que des liens n'aboutissaient plus au texte et j'ai compris que cela venait notamment d'un changement de nom de tel ou tel ministère et du nom du site dudit ministère et par voie de conséquence de l'URL dudit texte (dont le webmaster n'a pas jugé utile de prévoir une redirection) ; merci de me signaler ces liens morts car j'en oublie peut-être lorsque j'en fais la revue.
Avant de conclure, un petit hors sujet à propos du financement du site pour ceux qui se poseraient la question : dès le départ, je me suis bien évidemment posé la question de l'hébergement du site et le choix entre un hébergement gratuit ou payant. Gratuit, cela veut dire un format que je ne maîtrise pas, des publicités dont je ne maîtrise pas le contenu, une URL que je ne décide pas, etc. Payant, c'est la liberté (toujours relative bien entendu) de créer et diffuser du contenu. Mais c'est payant. Mais ça a été mon choix. Pendant plusieurs années, j'ai inséré des encarts publicitaires en essayant de délimiter au mieux leur contenu (ce qui n'était pas toujours satisfaisant à mes yeux) ; cela a permis de payer quelques années d'hébergement. J'ai fini par les enlever car elles me semblaient renvoyer quelque chose de commercial dans l'identité du site et je ne le voulais pas. Bref, depuis des années, je grève consciencieusement le budget du ménage de quelques dizaines d'euros par an pour payer le prix de l'hébergement du site :-)
Pour conclure, approchant jour après jour du terme de mon activité professionnelle, je pense au destin de mon site. En effet, rien ni personne n'est éternel et si un collègue psychologue se sentait de reprendre le contenu du site pour le jour où j'arrêterai de m'en occuper (février 2033 ?), j'en serais ravi afin que le contenu de ce site ne se perde pas et reste à jour.
Pour l'ensemble du contenu de mon site, je suis preneur des avis contradictoires, documentés et argumentés que vous voudrez bien me faire parvenir !
N'hésitez pas à m'adresser vos questions, suggestions, etc. (voir en page contact du site) !
Bonnes recherches !
Frédéric
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Proposition de loi visant à intégrer les centres experts en santé mentale dans le code de la santé publique, déposée le 27 février 2025.
Cette proposition de loi vise à confier à la fondation FondaMental la coordination médicale et scientifique de ces centres experts.
La fondation FondaMental et ces centres experts ne sont pas exempts de critiques de la part des professionnels de la santé mentale [ (1) (2) (3) (4) (5) (6) ].
La discussion en séance publique de cette proposition de loi est prévue le 16 décembre 2025.
Instruction n° DGOS/P3/DGS/SP4/DGCS/SD3B/DMSMP/2025/129 du 1er décembre 2025 relative à l'actualisation des projets territoriaux de santé mentale.
Les 6 priorités restent inchangées : le repérage précoce et l'accès au diagnostic, la structuration de parcours de soins et de vie sans rupture pour les personnes vivant avec un trouble psychique sévère, l'accès aux soins somatiques, la prévention et la prise en charge des situations de crise, l'accès aux droits, les actions sur les déterminants de santé mentale.
Les PTSM doivent aussi : organiser les conditions de la prévention et de la prise en charge des situations de crise et d'urgence, intégrer un volet spécifique « enfants-adolescents » et tenir compte des populations aux besoins spécifiques telles que les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, celles placées sous main de justice ou en situation de précarité, les personnes souffrant de conduites addictives, les personnes souffrant d'un psychotraumatisme, les familles nécessitant un accompagnement à la parentalité ou encore les personnes isolées, les personnes vivant avec un trouble du neurodéveloppement.
Le tract UFMICT intitulé "UNE RENCONTRE PEU CONCLUANTE AVEC LA DGOS !" nous informe des pistes de réflexion de la DGOS en vue de l'élaboration d'un plan d'attractivité pour les psychologues de la FPH.
Au menu : la proposition de créer un 3ème grade pour les psychologues qui auraient des fonctions de coordination, avec un différentiel de 44€ (est-ce un biais pour ré-introduire l'idée d'un N+1 dont la profession ne veut pas ?), une évaluation réalisée par les médecins (alors, quid de l'instauration d'un rapport hiérarchique de notre profession avec les médecins ?), borner le FIR par des critères de performance (appliquer la technique de management du "reporting").
À l'ère du tout numérique, j'y perds un peu mon latin. Afin de vous épargner un effort et de vous faire profiter de mes ressources livresques, je suis allé rechercher la définition du mot "attractivité" dans ma splendide édition du nouveau Larousse encyclopédique en 2 volumes, édition de 2003 : et bien figurez-vous que ce mot n'y figure pas. Ceci explique cela : j'ai dû me faire des idées en imaginant que ce terme pouvait avoir une parenté avec "attractif", "attrayant", "attrait". Pardon d'avoir encore une fois dérogé au ton habituel de mon site internet, qui se veut informatif. Cela se reproduit souvent en ce moment : les attaques contre la profession et nos statuts se répètent actuellement.
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